Si vous aussi vous pensez que la Calédonie barre complètement en couille, alors BIENVENUE DANS LE CLUB !!

lundi 26 janvier 2009

Le recyclage en NC : doucement le matin, pas trop vite le soir...

Une fois que l'on a goûté aux joies du tri sélectif à la maison, et du recyclage (je parle donc pour les gens qui ont été voir ailleurs que sur le Caillou ce qui se fait en matière de traitement des déchets), il est difficile de s'en passer.

Le tri sélectif passe en premier par l'éducation des population: pour mettre en place une filière de récupération sélective, il faut déjà que les éléments soient triés.

Le Mont-Dore est à la pointe: ils ont déjà installé des containers où les usagers viennent déposer leur verre/cannettes/cartons-papier/bouteilles, chacun dans son bac respectif. Après, ce qui se passe avec lesdits déchets triés n'est pas encore clair, la SEM Mont-Dore Environnement y réfléchit.

La rumeur du coin parle de conteneurs envoyés en Australie. De toutes façons, les poules auront des dents avant que la Calédonie ait suffisament de déchets triés pour pouvoir les recycler sur place.

A Nouméa, pas grand chose du côté du recyclage, les Nouméens espèrent mais "Anne, ma soeur Anne" ne voit toujours rien venir.

La Province Sud a lancé en grande fanfare une opération "Recyclage" il ya un mois, avec l'installation d'une statue géante et éphémère à l'entrée de Nouméa. Bon point: des opérations de ramassage des carcasses de voitures ont été menées, avec succès. Continuez dans ce sens!

Par contre, en un mois, je n'ai trouvé que deux points de collecte, pour les piles: à Leader Price Magenta et à Champion Magenta.

Mais, mauvaises nouvelles: à Leader Price Magenta, le bac "piles" était rempli de serviettes en papier grasses et autres types de déchets, ce qui rend le tri complètement inutile.

Et à Champion, à peine mieux: les piles étaient posées en tas dans un coin, emballées dans leur pochon. En espérant juste que quelqu'un les ramasse toutes et les sortent toutes de leur pochon. Sachant que vu la taille du tas, le petit bac bleu sera très vite rempli...

Par contre, point positif, à Champion il y a un bac pour récupérer les bouchons de bouteilles, pour l'opération "un Bouchon, un Sourire", menée par l'ASNNC. Vous pouvez donc aller à Champion déposer vos bouchons !!

Maintenant, je n'ai plus qu'à tenter de deviner où mon père doit aller déposer ses vieilles batteries de voiture.

Il pleut => le dépotoir ferme

Ce matin, nous avons eu 15 minutes de grosses pluies. Météo France NC n'a pas encore annoncé le résultat de précipitations sur Nouméa, mais j'évalue ce gros grain à 5 mm/cm².

Du coup ça faisait des gerbes et des ruisseaux sur la route de l'Anse Vata, et des belles flaques à l'entrée des magasins. Maintenant je comprend mieux pourquoi la Rte de l'Anse Vata est complètement défoncée...

Par contre, cela a eu des répercussions un petit peu moins rigolotes pour Véolia et la CSP, qui gère les déchets. Un communiqué publié sur les ondes à midi annonçait que le dépotoir serait fermé pour la sécurité des usagers.

Personnellement, ça me fait un peu réfléchir. Il pleut pendant 15 minutes et le dépotoir risque l'effondrement. Mais que se passera-t-il au prochain cyclone? Sachant qu'une partie s'est déjà effondrée, sur la route Ampère, qui est maintenant bloquée au public.

Quelles solutions sont proposées pour gérer les déchets sur le Grand Nouméa? Aller enfouir les déchets à Gadji, oui mais ça n'est qu'une solution à court terme. Le dépotoir de Gadji va bien finir par saturer lui aussi non??

Au lieu d'avoir fait installer des usines électriques au charbon, pourquoi ne pas implanter un incinérateur pour nous débarrasser de nos ordures et nous fournir du courant??? A Maurice ils l'ont fait, pourquoi pas nous?

Après, je vois d'ici les détracteurs me dire "l'incinérateur créé des dioxines cancéreuses". D'une, à nous de mettre en place les procédures de contrôle pour éviter le rejet de ces dioxines, et de deux, puisque nous avons déjà délocalisé le dépotoir à Gadji, nous pouvons bien délocaliser l'incinérateur où ça ne craint pas pour les populations, non?

mardi 20 janvier 2009

Route fermée, mais on s'en fout !

Je rigole doucement, parce que l'avenue Michel-Ange, au nord du magasin du même nom, était dernièrement le théâtre tous les jours de séances de 4x4, même pour des voitures non 4x4. Une rue, qui relie l'avenue à la rue du nouveau collège de Tuband, a été créée et débouche sur l'avenue, mais n'est pas encore ouverte, probablement parce que de chaque côté de la rue il y a encore des immeubles en construction.

Enfin, ça c'est a seule explication que j'ai trouvé pour expliquer que ladite rue ne soit pas encore ouverte. En tous les cas, malgré les efforts répétés de la voirie, la rue est toujours officieusement ouverte, elle ne reste pas longtemps fermée.

Ce que vous voyez sur les photos ci-dessous, c'est la nouvelle idée pour éviter que les automobilistes utilisent la rue. Ces deux dernières semaines, avec l'apparition de nouveaux cailloux en travers de la voie, le seul moyen de passer était de chevaucher le trottoir central. Du coup, le trottoir central est maintenant rempli d'ornières.









La solution pour répondre à ce problème? Poser deux gros blocs de béton, ceux que nous voyons sur les deux premières photos. Tout ça c'est surtout parce qu'au début, lorsqu'ils ont commencé à boucler la rue, ils n'ont pas placé les cailloux de façon alignée sur les deux voies, ce qui permettait d'utiliser le terre-plein central pour contourner les obstacles.

Depuis que les énormes blocs ont été placés (ils sont restés sur le côté de la route au moins 1 mois), les cailloux qui bouchaient la voie ont été écartés par les automobilistes, pour ré-ouvrir la rue. Et la fréquence de passage est de au moins une voiture toutes les 2 minutes.

Alors, que se passe t-il? Pourquoi garder cette rue fermée alors qu'elle semble indispensable? Et l'avenue Michel Ange, malgré son nom, va-t-elle finalement devenir une véritable avenue, qui relierait Nouméa Sud à Nouméa Est, en coupant à travers Tuband/Val Plaisance? Parce que même si ça n'est pas au centre-ville, ça mérite tout de même qu'un plan de circulation soit établi !!

Cela désengorgerait sensiblement la rue Bénébig, qui traverse la Vallée des Colons...

"Je goudronne et ensuite je creuse une tranchée"
Autre aberration, connue, le "je goudronne et ensuite je creuse la tranchée au milieu de la voie goudronnée". A croire que la communication n'est pas efficace au service de l'aménagement routier.

La superbe piste cyclable qui a été rallongée sur la promenade P.VERNIER il y a deux mois, a fait l'objet cette semaine de nouveaux travaux. Du coup, la piste est difficilement praticable, avec des plots et des barrières en plein milieu, dans la descente de la Côte Blanche.

Pourquoi a-t-il fallu attendre 2 mois, et que les utilisateurs soient habitués à emprunter la voie, avant de refaire des trous dedans? Pourquoi ne pas plutôt s'organiser pour tout faire d'un coup?

Encore, nous avons de la chance, les ouvriers ont fait du bon boulot pour ré-égaliser le béton sur le coaltar, afin d'éviter qu'un gamin à roller ou à vélo se fasse mal en coinçant sa roue sur un bout de béton qui dépasse...

De toutes façons, comme JJ le dit si bien: "la Calédonie est la chirurgienne esthétique du coaltar: quand il y a un trou, on met un pansement !" Et quand y'a une route, on lui met un garrot, pour éviter que trop de voitures l'abîment...

vendredi 9 janvier 2009

Emission Capital sur la Calédonie : que du vrai...

La semaine dernière Capital a diffusé un reportage sur les emplois en Nouvelle-Calédonie. Le message inside : pour un métropolitain qui cherche à travailler au soleil et être bien payé, il n'y a qu'à venir.

Depuis, c'est le grand débat ici. "Pour?" "Contre!? "C'est du pipeau!", les avis sont partagés, bien sûr.

Après avoir entendu les discussions du début de semaine, j'ai regardé la rediffusion. Le reportage dure 30 min, et nous y suivons plusieurs métros, de celui qui vient d'arriver, à celui qui est implanté depuis un moment et qui travaille avec les Mélanésiens...

Est aussi abordé le sujet de la coutume avec l'usine de Goro Nickel : "si tu veux bosser sur les terres canaques, il faut donner".

Le reportage est très clair, et n'exagère rien, après tout moi j'ai trouvé du boulot 2 mois et demi avant même de rentrer à la maison. Et plusieurs offres, alors que je venais à peine de diffuser mon CV. Après, j'ai aussi entendu parler de locaux qui n'ont pas trouvé de travail en rentrant, et ont mis plus de 6 mois à en trouver, donc tous les cas existent.

Mais ce qui fait débat, c'est que le reportage dise ouvertement aux "Zoreils" de venir en Calédonie. C'est ça qui dérange les Calédoniens. Mais ça n'est pas en nous coupant du monde que nous allons préserver nos 5% de croissance par an !!